Avoir un projet immobilier est un challenge des plus motivants ! Mais pour le réaliser de manière optimale, il convient de respecter certaines étapes et d’étudier avec la plus grande attention divers points, notamment au niveau de la rentabilité. Dépenses, recettes, marge, bilan… Découvrez dans cet article tout ce qu’il convient de savoir !
Le terrain, le point de départ de l’étude de faisabilité du projet
Tout projet de promotion immobilière commence par une étude de la faisabilité financière. C’est en effet la base comme le rappelle John Dodelande, investisseur dans l’art mais aussi expert pour monter des opérations immobilières rentables.
Le premier point à étudier est bien évidemment le terrain. Marché immobilier local, emplacement, environnement, constructibilité… Tous ces indicateurs vont déterminer le prix de vente du projet immobilier. C’est le point de départ !
Les trois points de vigilance pour assurer la rentabilité d’un projet
Il va être ensuite nécessaire de chiffrer en amont toutes les entrées et les sorties d’argent afin de déterminer le budget de promotion immobilière. Pour que le projet soit rentable, les recettes doivent en effet être supérieures aux dépenses, et une marge doit être dégagée.
Les recettes
Les recettes dans un budget de promotion immobilière représentent le prix de revente des biens. Pour estimer ce montant, il est nécessaire de consulter les transactions déjà effectuées pour des biens équivalents afin d’avoir une tendance du marché. L’offre et la demande doivent également être étudiées, et il est nécessaire d’effectuer une projection sur le moment où le bien sera livré.
Les dépenses
Les dépenses de promotion immobilières sont regroupées en trois principales catégories, à savoir :
- Les charges foncières, qui définissent la valeur du terrain à bâtir. Le coût d’achat du terrain et les frais annexes (comme les frais de notaire) doivent être pris en considération, tout comme les potentielles démolitions de bâtiments existants ainsi que les coûts inhérents à la viabilisation du projet (eau, électricité, gaz, assainissement, etc.) ;
- le coût du bâtiment, qui représente le coût de la construction. Il est capital de demander des devis afin d’estimer de manière précise les coûts des matériaux et de la main d’œuvre ;
- les frais annexes qui englobent entre autres les frais de fonctionnement, de commercialisation ou encore techniques comme par exemple avec les honoraires des architectes.
La marge
En plus de ces dépenses et de ces recettes, il est important d’intégrer au budget la marge à réaliser, qui est en règle générale de l’ordre de 7 à 10%.